Les plantes ne nous ont pas encore livré tous leurs secrets mais on observe déjà leur capacité à être dotées de « sens ».
La vision tout d’abord se manifeste notamment par la perception de la lumière. Au travers de pigments appelés phytochromes, la plante va moduler son fonctionnement – comme le tournesol qui suit la course du soleil – et sa croissance en fonction du volume lumineux de la journée et de la saison.
L’odorat se caractérise par la perception de molécules volatiles. Comme par exemple l’éthylène émis par l’acacia d’Afrique du Sud lorsqu’il est agressé par des herbivores. Les acacias des alentours, sensibles à cette hormone végétale, produiront à leur tour des tanins amers et toxiques pour se prémunir de ces mêmes prédateurs.
Le goût avec la perception de substances chimiques en solution va permettre à la plante de choisir les bons nutriments dans la terre grâce notamment à ses racines mycorhizées.
Le toucher avec la perception de stimuli mécaniques peut être facilement mis en évidence chez la plante carnivore. Il peut également être utilisé chez le pin par exemple, dont les parents, identifiant les jeunes plants qui poussent à leur pieds, vont faire en sorte de limiter leur production de racine pour laisser place à leur développement.
Enfin l’ouïe se traduit dans la perception des sons et des vibrations de l’air. Ainsi l’onagre – connue pour ses graines riches en oméga 6 et dont on fait de l’huile – réagit aux bourdonnements d’abeilles mellifères en augmentant très sensiblement sa production de nectar.
>> REPORTS D’ÉTÉ : C’EST PARTI JUSQU’AU 26/07 infos dans cet article <<
Bonne observation bienveillante de vos plantes. Antoine