Pour cette seconde semaine de vacances de février, le froid de canard et les gelées persisteront de bon matin mais les températures s’adouciront au fil de la journée et le soleil sera au rendez-vous.
En parlant de rendez-vous, pour la Saint-Valentin, nous vous proposons de refaire le point sur la filière horticole française. Les roses qui composent bien souvent nos bouquets, ne poussent pas sous nos latitudes en plein mois de février. Selon une estimation réalisée par Val’hor, 85% des roses commercialisées sont importées par avion réfrigéré de l’étranger (Kenya, Ethiopie, Colombie, Equateur…) ou cultivées sous serre chauffée aux Pays-Bas. Pour illustrer leur impact environnemental en quelques chiffres, selon l’analyse cycle de vie (AVC), 30 roses importées produisent autant de CO2 qu’un vol Paris-Londres. A cela s’ajoutent les grandes quantités de pesticides utilisés et les conditions de travail difficiles et précaires et le rythme effréné dans les plantations. Rien de très romantique, n’est-ce pas?. Des alternatives florales existent pour offrir et faire plaisir de manière écologique et responsable. L’usage des pesticides et le salaire minimum des ouvriers est règlementé et contrôlé par certains labels « commerce équitable » mais encore faut-il s’y retrouver entre Fairtrade/Max Havelaar, EKO et Milieukeur… Les articles « Comment trouver des fleurs et des plantes bio équitables? » du site ecoconso.be et « Saint-Valentin : 4 choses à savoir sur la fleur équitable » du site LesEchos.fr dressent une infographie intéressante sur le sujet. Le mouvement militant Slow Flower et le collectif de la Fleur Française s’engagent pour une consommation de fleurs locales, de saison, cultivées dans des conditions saines, équitables et dans le respect de l’environnement.
Jeudi dernier, Charlotte Grangier, qui accompagne Alice et Mathilde des Mijotées dans la préparation de nos repas collectifs mensuels, est revenue aux Jardins pour animer un atelier sur le stress cette fois. Nous avons appris que le stress était un phénomène physiologique normal mis en œuvre par l’organisme pour réagir à un événement. Mais lorsque le stress devient chronique, l’organisme ne parvient plus à s’adapter et n’assimile plus correctement les vitamines, acides aminés et nutriments dont il a besoin, ce qui peut impacter à long-terme notre santé. L’alimentation joue donc une fois un rôle clef dans la prévention et la gestion du stress. Il ne faut pas négliger les aliments riches en tryptophane et en magnésium pour atteindre la zénitude (banane, chocolat, poissons, oléagineux et légumineuses…). Bien dormir, pratiquer une activité sportive viennent compléter une alimentation saine et équilibrée. Des plantes peuvent aussi réduire les symptômes comme la valérienne ou le millepertuis en phytothérapie et l’huile essentielle de lavande, d’orange douce, petit grain bigarade ou d’ylang ylang en aromathérapie.
Enfin, l’entreprise Terrateck est venue aux Jardins pour une démonstration/formation autour de son matériel professionnel agricole. L’équipe encadrante et quelques extérieurs ont pu essayer plusieurs outils comme la houe maraîchère double dont le passage en double roues permet d’effectuer un désherbage encore plus précis et efficace ou le semoir maraîcher multi-rangs.
Bonne semaine ! Florine, volontaire service civique